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Wati Sera signifie « le temps est venu » en dioula, langue mandingue très répandue en Afrique de l'Ouest. Wati Sera résonne comme une promesse... celle d’être au bon endroit, au bon moment pour partager cette musique originale voyageuse, à la fois familière et porteuse d’histoire.

La musique afro-américaine n’a pas fini d’irriguer nos imaginaires et de permettre aux artistes d’exprimer leurs joies, leurs doutes, leur vie tout simplement. Wati Sera se nourrit de nombreuses constellations. Le blues est son socle, la musique africaine une inspiration constante, la musique psychédélique s’invite à la fête et le rock, jamais loin, porte son énergie débordante. Une énergie portée par la voix évocatrice de Cély Laurent et la guitare virtuose de Tof Balasakis, duo qui trace un magnifique sillon avec le projet Strange O’Clock. Ils composent ce premier opus qu’ils façonnent avec la basse puissante de Bertrand Dessoliers de No One is innocent et la batterie libre et inspirée de Guillaume Chevillard. Wati Sera est né ! Le groupe offre une musique sans artifices, authentique et profonde qui touche au cœur et au corps.

L’heure est venue d’écouter ce premier EP et surtout de découvrir le groupe sur scène, plongeant le public dans une expérience sensorielle unique et presque initiatique, une expérience puissante et poétique où la musique ne perd pas de vue le sacré qui vibre en chacun.e de nous.

Les artistes :

Cély Laurent

Artiste polyvalente, auteure-compositrice, chanteuse et percussionniste, son odyssée artistique prend un tournant décisif au début des années 2000, lorsqu'elle entreprend plusieurs voyages au Burkina Faso. Elle y découvre les richesses de cette musique et se forme à la danse traditionnelle, expériences qui nourrissent sa créativité et enrichissent son univers musical.

Tof Balasakis

Guitariste et compositeur, son parcours musical s'étend à travers une palette variée de genres, allant des grooves country au hard rock énergique, en passant par le funk, le reggae, jusqu'aux influences électro. Cependant, le blues demeure son ancre, sa base et sa véritable respiration musicale. La rencontre, dans les années 2010, du blues africain sera pour lui une révélation qui, jusqu'à aujourd'hui, enrichit considérablement sa façon de jouer.

En 2016, tous deux fondent le duo Strange O’clock. Ce projet devient rapidement central dans leur vie professionnelle, leur permettant de fusionner leurs influences et d'expérimenter de nouvelles sonorités. Ils inspirent et touchent les cœurs avec leurs compositions, alliant modernité et traditions, prouvant que la musique est un langage universel, capable de transcender les frontières et l’espace temps. Ensemble, ils créent une ambiance sonore unique, empreinte de poésie et de partage, qui séduit rapidement un large public et qui jouera dans toute la France, notamment en plateau partagé avec Lucky Peterson, Manu Dibango, Bombino, Alpha Blondy, Barbara Hendricks et le fils d’Ali Farka Touré, Vieux Farka Touré.

Bertrand Dessoliers

Le parcours du bassiste Bertrand Dessoliers est très éclectique, nourri à la folk américaine et au rock dans le fin fond de la Manche. Tout commence sérieusement en Afrique avec le chanteur burkinabé Roger Wango dans les années 2000, avec lequel il part en tourne dans son pays et concerts au stade national de Ouaga lors du Fespako. Vient Anaïs en 2004 qu'il accompagne en tant que bassiste ou guitariste pour 4 tournées. Avec No One Is Innocent depuis 2007, ce sont des centaines de concerts qui s’enchaînent, des coplateaux avec AC/DC ou Les Insus au Stade de France, des tournées avec Motörhead, Guns N' Roses, de nombreux festivals : Hellfest, Rock en Seine... Son amour pour la musique africaine se réveille grâce à Wati Sera, les grands espaces se redessinent !

Guillaume Chevillard

Sa carrière professionnelle commence auprès de Jim Murple Mémorial, célèbre groupe de ska jamaïcain puis de Bluetones, groupe de blues qui parcourra les plus beaux festivals. En 2012, à sa sortie de l’école de Didier Lockwood, il retrouve la Normandie et, de sa réflexion sur la culture en milieu rural, naît Jazz dans les prés. Cette saison musicale originale s’est rapidement inscrite dans le paysage culturel normand et poursuit ses chemins de traverse avec un succès qui ne se dément pas. Cela lui permet de jouer avec de nombreux artistes tels que Rhoda Scott, Titi Robin, Nico Wayne Toussaint... Aujourd’hui il se produit au sein de Boujou Jazz Factory avec notamment Emmanuel Bex et s’investit pleinement auprès de Wati Sera.