Concerts de Gildaa
Meilleure vente : SAINT MALO le 27 Septembre 2025
Biographie de Gildaa
Alter ego musical de Camille Constantin Da Silva, Gildaa fait exploser les frontières du concert classique. Entre chanson française, cantique yoruba et Baile funk, elle transforme chaque scène en un rituel organique, traversé de voix intérieures, de percussions aquatiques et de machines à écrire hantées.
Une artiste née entre les tambours de Rio et les silences de Paris
Camille Constantin Da Silva a grandi entre deux mondes, entre deux continents. À Paris, elle apprend à parler avec des silences. À Rio de Janeiro, elle apprend à chanter avec des tambours. Le résultat, c'est Gildaa, figure mythique et pourtant ultra-contemporaine, née d'un héritage où cohabitent la France des mots et le Brésil des rythmes. Sa mère lui lègue la grâce d'une voix jazzée, nourrie de samba et de saudade. Son père, percussionniste, lui transmet les battements de l'Afrique transplantée sur les collines cariocas. Dans cet entre-deux incandescent, Gildaa trace une route singulière. Le français et le portugais se répondent, les cadences sacrées des candomblés se frottent aux bribes d'électro. Sur scène, tout vibre, tout chancelle. On entend la chanson française qui glisse vers la soul brésilienne, puis explose en Baile funk, dans une gestuelle chorégraphiée par les fantômes de sa lignée.
Du théâtre au concert : la naissance d'un mythe
Passée par le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, Camille explore d'abord les langages du corps et de la voix sur les planches. Mais quelque chose résiste. Quelque chose déborde. C'est là que Gildaa naît. En 2022, elle crée un premier ovni scénique au Baiser Salé, accompagnée par Antonin Fresson aux cordes et Jouhara Ismaïli aux percussions. Très vite, le format concert devient trop étroit. Elle le désosse. Le déconstruit. Le reconstruit comme une performance. En janvier 2025, elle crée une version longue du spectacle au Centquatre-Paris, avant de bouleverser les spectateurs du Théâtre du Rond-Point en mai. Sur scène, Gildaa ne joue pas. Elle invoque. Sa loge devient sanctuaire. Sa chambre, confessionnal. Sa cuisine, laboratoire de métamorphoses. On ne sait plus où l'on est, mais on y reste, happé.
Gildaa, ce sont des mots comme des éclats. Des phrases qui se tordent, se cassent, reprennent ailleurs. C'est une petite fille qui brûle, qui crie, qui danse dans les ruines pour devenir une femme debout. Son écriture se situe quelque part entre l'absurde d'Ionesco, les chroniques de Clarice Lispector et l'urgence d'un concert punk. On passe du chant sacré au spoken word, du groove afro au silence déchirant. Tambour d'eau, guitare, violon, machines à écrire et machines électroniques se croisent dans un patchwork sonore à la fois brut et sophistiqué. Chaque concert devient un espace de dérèglement, où les souvenirs d'exil se mêlent à la joie d'être ensemble. Le public ne regarde pas Gildaa. Il devient Gildaa.
Une ascension fulgurante et une scène en transe
Depuis son passage au Printemps de Bourges en avril 2025, Gildaa ne cesse de faire parler d'elle. Récompensée par le Prix du jury des Inouïs, elle s'impose comme une figure à suivre de très près dans le paysage musical français. La radio FIP la repère et diffuse en avant-première son titre "Pensées Diluviennes", première trace discographique d'un projet d'album prévu à l'automne. Mais c'est en concert que Gildaa prend toute sa démesure. Le Théâtre du Rond-Point s'en souvient encore. Et désormais, La Maroquinerie, Saint-Malo, Ivry, Nancy et La Cigale se préparent à accueillir cette tournée pas comme les autres. À chaque date, le même miracle : le public est entraîné dans une transe tendre et insaisissable, où humour, douleur et magie se confondent.
Le nom de Gildaa s'écrit désormais dans toutes les langues du concert, du live, et du cœur battant de la scène.
Copyright Infoconcert, 2025, Emma LEGRAND
Avis sur Gildaa

Fabuleuse Gildaa, une véritable artiste comme on en voit peu ! A découvrir et redécouvrir absolument