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REPORT LIVE / The Libertines au Zénith de Paris : on y était !
01/10/2014

REPORT LIVE / The Libertines au Zénith de Paris : on y était !

Alors que le public attendait leur retour sur scène depuis 2010, le groupe culte The Libertines a annoncé il y a quelques mois leur reformation, ainsi qu'une tournée ! Et si la rumeur d'un nouvel album pour 2015 pour succéder à "The Libertines" (2004) n'a toujours pas été confirmée, le groupe formé par Pete Doherty et Carl Barat s'est tout de même offert une série de concerts en Europe ce mois-ci : ils étaient hier au Zénith de Paris, découvrez notre compte-rendu !

 

Le Zénith a l'esprit Libertines !

Dès l'entrée sur scène, Carl Barât, une clope à la bouche, une bière à la main. Tout comme Doherty. John Hassal (Bassiste) et Gary Powell (Batteur), eux étaient plus écartés. Quelques moments de battements, et c'est The Delaney qui commence. Le ton est posé, les mouvements de foules commencent. Le concert a bien commencé !

 


« Une grande complicité entre Carl Barât et Pete Doherty »

 


Puis, "Last of English Roses" nous montrera une très grande complicité entre Barât et Doherty. Ils chantent sur le même micro, font des jeux de scènes ensemble. Le show continue avec "Time for Heroes". Puis les morceaux s'enchainent, "HorrorShow", un solo de batterie, "Begging", "The Ha Ha Wall". Puis, petite pause, Doherty commence à parler, et il reçoit un saucisson. Il nous fera partager son amour pour le cochon, et repartira dans quelques arpèges pour remettre la foule dans l'ambiance avec "Music When The Lights Go Out". Une très jolie reprise assez calme qui emboitera le pas à la mythique "What Katie Did ?" qui se terminera en acoustique, avec uniquement la foule. 


Petite pause acoustique qui se terminera vite avec l'enchainement "The boy Looked At Johnny", "Boys in the band", "Can't stand me now" (Qui sonnera comme un véritable hymne avec l'apparition du drapeau LIBERTINES sur l'écran géant.) et "Last post on the bugle". Woh. Dans toutes ses chansons, la complicité entre Barât et Doherty est phénoménale. 

 


« Doherty, le taulier »


L'esprit des Libertines est intacte, en tout cas celui des Barât, Doherty et Powell. Mais pour l'heure, c'est Doherty qui se présente avec sa guitare acoustique, seul sur scène. Le rif est connu de tout le monde. C'est bien "Fuck Forever" qui commence. La mythique chanson des BabyShambles qui démarre, et le public apprécie ce cadeau. Doherty est dans son élément. Fini l'époque où il annulait ses concerts, où la drogue prenait le pas sur l'homme. Maintenant, c'est un taulier de la scène et il le montre. On reprend nos esprits, et le concert continue avec "The Saga", puis la très énergique "Death on the stairs". Sans transition, les coups de grosses caisses s'enchainent, le public applaudi au rythme de la pédale, et quand les mythiques notes arrivent, c'est bien entendu "Don't look back into the sun" qui débute. Du grand spectacle qui continuera avec « le petit secret » de Carl Barât, "Tell the king". Puis le concert se terminera (pas vraiment) avec "The Good Old Days", les artistes quittent la scène.


Cinq petites minutes de chants et cris du public ramèneront les Libertines sur scène pour nous lancer "What became of the Likely Lads", puis, le temps d'un cri à la Doherty, enchainer sur "Up The Bracket" et "What a Waster". Carl Barât se déchaine sur sa guitare, il épuise ses dernières forces dans un concert phénoménale qui ne s'arrête plus !

 


« Un concert mémorable »


Pour finir, Carl Barât interprêtera sa classique et douce France. Etrange pour une fin de concert. Mais c'est sans compter sur "I Get Along" qui va réveiller tout le monde. Doherty jete sa guitare, frappe l'ampli, grimpe sur Carl Barât, pour ensuite tomber sur la batterie. Effet domino étrange, et pourtant, c'est bien ce qu'il s'est passé. Un vrai pur concert de Rock 90's qui nous rappelle les début du groupe. Le concert se terminera sur un guitare voix de Carl Barât avec le public sur "I Get Along". Des applaudissements fournis et généreux viendront clôturer le show.


Les Libertines n'ont pas changé. Une interprétation revisitée des classiques du groupe, une très bonne énergie, une communication avec le public. Tout était réuni pour que le concert au Zénith soit quelque chose de mémorable. Ca l'a été ! 


www.reportconcert.fr



THE LIBERTINES en concert : info & réservation



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