LIVE REPORT / Revivez le concert de Renaud au Zénith de Paris !

Le retour de Renaud sur scène est un des évènements de l'année. Cette tournée marathon qui compte plus d'une centaine de dates inclut un passage à Paris historique : 10 concerts au Zénith de Paris, du 11 au 15 octobre puis du 25 au 29 octobre 2016. Infoconcert était sur place le 12 octobre, retour sur une soirée avec le plus grand des « sauvageons » !

C'est une foule contrastée qui s'est donnée rendez-vous ce soir devant le Zénith de Paris : jeunes et moins jeunes, groupes d'amis, familles, blousons en cuir, tee-shirts avec inscription de la tournée de Renaud... Un peu de tout, dans une ambiance festive de gens qui sont heureux d'être là.

A l'intérieur de la salle, c'est Gauvain Sers qui assure la première partie. L'artiste se trouve sur l'avant du plateau, le décor de la scène étant caché derrière un voile de tissu. Accompagné par un guitariste, le jeune chanteur originaire de la Creuse pose des textes frais et justes, et ne cache pas son bonheur d'être sur la scène du Zénith de Paris. Après avoir remercié Renaud pour cette opportunité, Gauvain Sers conclut son set avec son titre « Dans mes poches » et quitte la scène sous les applaudissements du public.

Quelques instants plus tard, la lumière s'éteint, le voile de tissu tombe et le plateau s'illumine : RENAUD arrive sur scène sur la musique de « Toujours debout ». Le public du Zénith de Paris s'enflamme et accueille le chanteur en héros retrouvé. Sur scène avec Renaud, les musiciens affichent une dégaine rock, entourant le chanteur et son blouson de cuir. La voix de Renaud est bien là, l'énergie qui se dégage de la scène est authentique.
Après avoir salué le public d'un « Bonsoir les sauvageons et les sauvageonnes », Renaud entame « Docteur Renaud / Mister Renard ». Derrière les musiciens, un écran s'anime selon les chansons, avec des effets visuels variés comme la projection de décors issus d'une ville fantôme. Renaud semble à son aise, plaisante entre les chansons et offre un véritable voyage au cœur de sa discographie. Après « En cloque » (« sa préférée » dit-il), puis « La pêche à la ligne », Renaud prend une guitare acoustique et prévient « Vous n'échapperez pas aux chansons récentes ! » avant de lancer « Marche à l'ombre ». S'enchaînent ensuite «Les mots » (écrit avec Renan Luce, rappelle Renaud), puis « J'ai embrassé un flic » que Renaud décrit comme « une chanson révolutionnaire... aux yeux de mon répertoire ! ».
En près de deux heures de concert, Renaud montre qu'il est bien revenu et son public est heureux de retrouver sur scène les chansons qui ont marqué sa carrière : « Le déserteur », « La médaille », les récents « Héloïse » et « Hyper Casher », mais aussi « A la téloche » (« où c'est toujours aussi nul » dit Renaud), « Dans mon HLM » ou encore le titre « Ta batterie » écrit pour l'album « Il nous restera ça » de Grand Corps Malade. Les incontournables sont bien là : un « Manhattan Kaboul » repris en chœur par la foule, « Manu », « La balade nord irlandaise », « Baltique », « Pochtron », « Morgane de toi », « 500 connards sur la ligne de départ », « Germaine », « Dès que le vent soufflera » et bien sûr « Mistral gagnant ».

C'est déjà le moment du salut, Renaud et son groupe quittent la scène avant de revenir pour un rappel vibrant : « Marchand de cailloux », puis un medley avec les titres qui n'étaient pas rentrés dans la setlist ce soir « Pierrot », « Hexagone », « Miss Maggie »... Le concert s'achève mais dans le public, chacun repart fredonnant son titre préféré, ravi d'avoir revu sur scène un grand nom de la chanson française.

Report live par Anne-Laure Janicot

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