RITA MITSOUKO
(Scène Française)Concerts de Rita Mitsouko
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de Rita Mitsouko
Biographie de Rita Mitsouko
Depuis le début des années 80, Catherine Ringer et Fred Chichin balisent nos vies à coup de tubes. Populaires, les Rita Mitsouko restent un des duos les plus branchés de l'hexagone.
En 1984, Marcia Baila envahit les ondes. On découvre un couple d'artistes imprévisibles et foldingue qui, par son esprit libertaire, son look décalé, sa volonté de clipper différemment une chanson (avec l'aide du réalisateur Philippe Gautier) va illuminer le Top 50 et bousculer la variété française. Deux ans plus tard, sort le marquant "The No Comprendo" produit par Tony Visconti. L'album fait mouche et devient la marque d'une génération : "Histoire d'A", "C'est comme ça", "Andy", autant de tubes qui firent danser nombre d'entre nous. Les Rita ont ce savoir-faire musical unique : faire du populo branché. Leurs chansons nous parlent, Fred Chichin sait aller capter l'humeur musicale du moment sans que cela soit racoleur et Catherine Ringer les interprète à sa manière unique, dans la lignée des grandes chanteuses françaises.
Les deux albums suivants (« Marc et Robert » en 1988 et « Système D » en 1993) ne sont pas aussi marquants et leurs apparitions sur scène se font rares. Ringer et Chichin enregistrent pourtant une session live acoustique pour M6 qui confirme le talent de Catherine Ringer pour insuffler de la vie à une chanson sur scène.
Puis pendant cinq ans, guère de nouvelles jusqu'à cette année 2000 où sort « Cool Frénésie » un album qui ne ressemble pas aux précédents mais réellement signé Rita Mitsouko. On y retrouve concassé de nombreuses influences musicales de ces dernières années et Catherine Ringer met beaucoup d'elle dans les textes (comme dans « C'était un homme »). L'album est salué globalement par la critique et devient un objet incontournable pour tous ceux qui ont aimé un moment ou un autre les Rita. Mais le plus notable reste l'envie de se retrouver sur scène avec les musiciens. Les Rita ont illuminé de leur présence plusieurs festivals durant l'été 2000. Sans parler des quelque trente dates à travers la France qui suivent. Preuve que les Rita Mitsouko ne se sont jamais aussi bien sentis dans leur époque.
Transbordeur de Villeurbanne, 69 (08/10/2000)
(...)Après un samedi soir noir de monde, les Rita remettaient la sauce en ce dimanche soir devant un Transbo encore bien rempli. Fédérateurs, les Rita avaient drainé tous les styles : du cadre sup' en goguette à l'étudiant propret, du vieux punk au techno branché, jeunes et vieux réunis dans une même communion. Comme quoi, les Rita font toujours recette !
C'est une Catherine Ringer rayonnante et très en forme qui a débarqué sur la scène du Transbordeur, accompagnée de son Fred Chichin, bien sûr, et de ses musiciens (batterie / basse / guitare / claviers). Un groupe enfin débarrassé de ses vieux démons qui semblent vraiment à l'aise sur scène et donne l'impression de s'amuser et s'y plaire. Certes, on ne peut que tirer son chapeau à la prestation scénique de Catherine Ringer, qui fait un véritable show à elle seule. Elle chante avec sa voix (évidemment), son visage, son corps et son cur. Véritable comédienne, danseuse émérite possédée par le démon de la danse, elle occupe sans souci toute la scène. Grimaçante, souriante, virevoltante, l'esprit vif et alerte, meublant les silences, elle est l'âme des Rita. Deux heures durant, les titres se sont succédés, occasion de présenter un nouvel album (Cool Frénésie) parfois encore un peu méconnu, « C'était un homme », « Fatigué d'être fatigué » et d'enchaîner sur l'histoire des Rita avec des classiques comme « C'est comme çà », « Andy », « Les histoires d'A », « Singing in the shower ». Non seulement, leurs derniers titres explorent de nouveaux horizons sonores puisque le clavier est omniprésent et que certains morceaux résonnent presque techno, mais ils ont aussi relooké leurs vieilles rengaines, les métamorphosant et nous offrant de nouvelles vibrations. Le genre de concert qui donne des fourmis dans les jambes !
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Liste des albums de Rita Mitsouko
Avis sur Rita Mitsouko
Le 27/02/2007 - La Boule Noire.
Quelle semaine de folie !
C'est ainsi que je pourrais résumer mes 4 soirées en compagnie des Rita Mitsouko à la Boule Noire.
Quel bonheur de les retrouver, plaisir partagé par tout le public chaque soir !
Je m'attendais à des concerts un peu « brouillon », du fait que l'album n'est pas encore paru, mais à vrai dire le groupe était au point et je dirais même qu'ils n'ont jamais aussi bien joué !
Les nouveaux morceaux sont absolument magnifiques, je craignais être déçu et au final j'en ressors content et fier ! Au bout de 4 concerts je commence à les avoir en tête et à en retenir la mélodie.
Catherine et Fred sont à l'aube de la cinquantaine et je dois dire qu'ils font facilement 10 ans de moins ! Catherine est splendide et s'embellit avec l'âge je trouve, on est loin des années 80 au look « Deschiens » ! Chaque soir c'est la classe, Fred en costume, Catherine en tailleur et chignon, la musique se bonifie avec le temps et les textes sont de plus en plus profonds.
La Boule Noire, c'est une toute petite salle d'environ 300 personnes (une aubaine pour les voir de près) située juste à côté de La Cigale, autre grande salle parisienne qu'ils avaient inauguré en 1987. La Cigale va donc fêter ses 20 ans cette année, et l'on murmure déjà que les Rita préparent un coup pour l'occasion !
Beaucoup de fans étaient présents à la Boule Noire, de la France entière, et même de Belgique ! C'est dire s'ils étaient attendu avec impatience ! Les derniers concerts remontent à « La Femme Trombone » (été 2003) ainsi qu'avec l'Orchestre Lamoureux au Cirque d'Hiver en avril 2004 (pour promouvoir la sortie de l'album live du même nom). Ensuite Catherine est partie à Rome en 2005 pour un mois dans la comédie musicale « Concha Bonita », et en septembre dernier elle a composé avec Fred la musique du spectacle musical « Les Noces de l'Enfant Roi » qui s'est déroulé au Château de Versailles sur le bassin de Neptune. Catherine a lu les textes de ce conte loufoque mis en scène par Alfredo Arias.
Pour parler un peu des nouveaux concerts, les titres choisis m'ont agréablement surpris ! Bizarrement, mais en même temps ce n'est pas si surprenant que ça, aucun grand tube des Rita n'a été joué, à part « C'est comme ça » en rappel ! Oubliez « Marcia Baila », « Andy », « Le petit train », « Les histoires d'A », « Y'a d'la haine », « Les amants », « La sorcière et l'inquisiteur »... Bref, il ne s'agit pas de pondre un best-of mais de présenter 10 nouvelles chansons qui figureront sur le prochain album « Variéty » à paraître le 16 avril. A ces 10 titres, les Rita ont pioché des vieilleries méconnues du grand public et appréciées des fans transis : aucune chanson de « Cool frénésie », aucune de « La femme trombone » !
Ils ont décidé de remonter dans le temps et de nous livrer des morceaux très peu joués auparavant : « Yaktagan » et « Amnésie » du tout premier album (1984), « Perfect eyes » et « Live in Las Vegas » de l'album « Marc et Robert » (1989), « Chanson d'A », « My love is bad » et « Modern baleine » de l'album « Système D » (1993).
Pour un fan, c'est l'extase de réentendre des titres pareils !
Pour celui qui vient voir les Rita « machine à tubes » : c'est la déconfiture !
Je pense que la priorité c'est de présenter le nouvel album, avec ces sublimes nouvelles chansons que sont « L'amie ennemie », « Communiqueur d'amour » (le nouveau single), « Rêverie », « Berceuse », « Même si », « Rendez-vous avec moi-même », « She is a cameleon », « Ma vieille ville », « Terminal beauty », « Ding ding dong », et une reprise des Rolling Stones « Under my thumb ». Ils auront ainsi choisi de rejouer des vieux morceaux plutôt que de reprendre les standars qui de toutes façons n'auraient pas collés avec les nouveaux.
Personnellement, je n'ai pas été déçu, et hormis quelques personnes qui râlaient, je pense que tout le monde a été content de les revoir.
Petites anecdotes et exclusivités :
- Grande nouveauté : Catherine joue de l'harmonica sur la plupart des nouveaux morceaux. Et ça se voit qu'elle prend du plaisir à en jouer.
- Ils ont changé de musiciens. Ca ne sonne plus « funk », ça sonne « rock » ou « folk », Fred ayant tronqué la guitare électrique contre une guitare sèche.
- Le frère de Fred était présent deux soirs de suite, et Raoul, le fils de Catherine et Fred âgé de 15 ans est venu voir ses parents tous les soirs ! Ils ont également deux filles : Ginger et Simone, l'une a 17 ans, l'autre 22, et Ginger est venue chanter en chur avec sa maman sur scène, mais évidemment c'était la semaine suivante quand je ne suis pas allé les voir L.
- Il y aura une édition limitée du nouvel album avec un CD bonus comprenant des inédits.
- « Terminal beauty » sera un duo avec le chanteur de System Of A Down.
- >>>> Je vais essayer de mettre quelques vidéos de ces concerts en ligne, dès que je peux !
Reste plus qu'à patienter jusqu'au nouvel album, en espérant que le studio soit aussi meilleur que le live ! Tous les concerts de la Boule Noire étaient complets (8 au total), et 3 ont été rajoutés fin avril. Pas de tournée prévue pour le moment, mais des concerts sont prévus dans les grands festivals d'été.
SETLIST :
L'amie ennemie
Communiqueur d'amour (le single en radio actuellement, sympathique mais à mon sens le « tube » de l'album se trouve plus bas...)
Rêverie (une belle chanson française : « c'est ça l'amour d'une jeune femme en fleur, jeunes gens d'aujourd'hui)
Même si (une chanson triste pour dire à Fred « même si tu disparaissais, je serais toujours là)
Rendez-vous avec moi-même (mon préféré ! Une Catherine folle sur scène qui chante et hurle sur un fond de guitares rock, j'adore !)
She is a cameleon
Eleganto
Ma vieille ville (un slow sur Paris, ta vieille ville)
Terminal beauty (une pépite ! Ce morceau est l'un des plus beaux, il traite des défilés de mode et de la maigreur des mannequins : « J'ai refermé le magazine, je l'ai rendu à la dame, j'avais la nausée je ne peux plus les regarder, elles sont horribles elle me dépriment, c'est une injure à leur beauté, toutes ces beautés esquintées »)
Ding ding dong (ça c'est « ZE tube » ! Un morceau dansant et joyeux !)
---- ENTRACTE de 30 minutes ----
Perfect eyes (« Les yeux parfaits de la science »)
Live in Las Vegas
I'm waiting
Amnésie
My love is bad (pour ceux qui connaissent l'album « Système D », Catherine chante cette chanson en duo avec Iggy Pop à la base, sauf qu'il n'était évidemment pas là)
Modern baleine
Stupid anyway (une magnifique chanson en anglais de l'album « No Comprendo » (1986) et reprise sur l'album acoustique d'M6 en 1996, quand on traduit les paroles, ça donne « J'ai essayé tous les hommes, mais de toutes façons je suis stupide, je les ai essayé nuit et jour, et pourtant je suis stupide, peut-être que je suis trop molle »)
Yaktagan (une vieillerie sortie du début des années 80, gaie et dansante, Catherine fait du french cancan sur cette chanson et lève ses gambettes tellement haut qu'on en voit sa culotte ! >>>> Il fut un temps où elle n'en mettait pas !)
Under my thumb (reprise des Rolling Stones)
---- RAPPEL ----
Chanson d'A (une de mes chansons préférées sur « Système D »)
C'est comme ça (un classique qui reste un tube incontournable, succès garanti !)
Le 09/03/2007 - La Boule Noire / Paris.
Tout d'abord, une mention spéciale pour la salle. Un vrai régal et il faut en profiter, cela ne durera pas. Ils ont eu, en effet, une idée assez étonnante : une salle de concert où on peut boire un verre et fumer une cigarette. Je sais, pour beaucoup d'entre vous c'est vachement mieux qu'on ne fume plus, mais quel bonheur de pouvoir faire un voyage dans le temps post février 2007, à l'époque où les concerts de rock ne ressemblait pas tous à des concerts de Fréderic François. Bon arrêtons avec la propagande fumiste pour se concentrer sur le fond musical. Le concert des Rita Mitsouko c'est déroulé en deux sets distincts. Durant le premier, ils ont joué les morceaux de leur prochain album qui n'est pas encore sortie. Il est prometteur surtout avec les titres plus blues ou rock que les autres. Ne le connaissant pas, il est difficile pour moi de me souvenir des titres, hormis un excellent (si mes souvenirs sont bons) « J'ai rendez vous avec moi-même ». Catherine Ringer est fidèle à sa légende. Son jeu de scène est absolument fabuleux, et on a l'impression qu'elle vie chaque titre. A chaque fois elle incarne un personnage différent, et on y croit. Tout simplement fascinante. Après un entracte d'une quarantaine de minutes, le deuxième set a pour but de se faire plaisir. Hors de question de jouer le répertoire habituelle des Rita. Pour ça faut aller les voir au Zénith et pas à la Boule Noire. Entre des morceaux assez rocks, on passe par quelques bizarreries des années 80 (pas ma période préférée, je le confesse) avec « Live in Las Vegas » très Blondie déchainée. Pour ne pas trop dérouter, ils nous ont quand même fait un excellent « Under my thumb » des Rolling Stones. En tout cas, on sent que les musiciens s'éclatent, même si le public est lui un peu dérouté par se répertoire inhabituel. Fred Chichin paraît un peu effacé avec sa guitare acoustique même si c'est lui qui donne le tempo de la plupart des morceaux. Une mention spéciale pour le toujours très bon Jérôme Goldet à la basse. Ce dernier s'éclate avec un nouveau groupe, et on sent qu'il prend un plaisir fou à rejouer ces vieux morceaux qu'il n'avait sans doute pas jouer depuis longtemps. Le concert se termina quand même par un classique Rita avec « C'est comme ça ». Ce morceau, excellent, nous laissa néanmoins quelques regrets car le public, jusque là un peu effacé car ne connaissant pas les titres, eu enfin l'occasion de se réveiller et de mettre un peu le feu. Mais c'était terminé. Bon, en bref c'était bien mais un peu déroutant, pour avoir droit aux classiques il faudra revenir, et c'est sans doute là leur objectif. On ne va pas leur en vouloir de se faire plaisir.
Le 27/01/2002 - Théâtre des Champs-Elysées.
Les Rita au sommet de leur art. Catherine était majestueuse dans ce concert exceptionnel. Les Rita, accompagné d'un orchestre symphonique (l'orchestre Lamoureux), ont revisité leurs chansons ainsi que des reprises. Rien à voir avec le groupe rock que l'on connaît habituellement. Catherine a enfilé la tenue de soirée et s'est assagie le temps d'un concert magique.
Un album live de ce spectacle est prévu pour mars 2004. Ne manquez pas ce concert symphonique : ils remettent le couvert les 14 et 15 avril prochain au Cirque d'Hiver. Mais attention, ne vous attendez pas à entendre les grands tubes des Rita, il s'agit ici d'un concert d' "exception"! Tenue correcte oblige !
Un avant goût ? Imaginez les titres suivants dans une version symphonique, mettant en valeur l'ampleur et la grâce de la voix de Catherine :
"Les guerriers"
"La sorcière et l'inquisiteur"
"Andy"
"La fille venue du froid"
"Trop bonne"
"Triton"
"Tonite"
"Où sont-ils donc" (de Charles Trenet)
"Le velour des vierges" (de Serge Gainsbourg)
"Grip-shit-rider in Paris"