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de Judah Roger
Biographie de Judah Roger
D’abord grâce au basket ball, il s’est rapidement laissé porter par le phénomène hip hop, sans oublier le reggae qu’il affectionne tout particulièrement. Portrait de ce mélomane en puissance
Comme beaucoup de jeunes de son âge à l'époque, Judah Roger a fait beaucoup de sport. Séduit par le basket, qu'il a pratiqué jusqu'à sa majorité, il sillonnait les playgrounds de la région parisienne avec ses potes et commençait à répéter les codes déjà existants de la NBA : « Je te parle là des années 87-88 !
En France, tout est arrivé en même temps. On était au collège, donc en recherche d'identité. On a découvert le rap tout comme on a commencé à s'intéresser aux sneakers et à la culture américaine. Je me rappelle d'un des membres de Public Enemy qui portait un blouson Starters de l'équipe de foot US des Raiders de Los Angeles dans ses clips.
Peu à peu, les logos des franchises ont commencé à devenir à la mode avec les casquettes et autres accessoires qui se multipliaient dans les cours de récré (...) Les sportifs écoutaient du hip hop et les rappeurs parlaient de sport dans leurs lyrics, à l'image d'Ice Cube qui disait dans It was a good day : « It's ironic, I had the brew, she had the chronic. Lakers beat the Supersonics ... »
J'ai opté pour les Los Angeles Lakers moi aussi, c'était la team de Magic Johnson et de Karim Abdul-Jabbar, ils envoyaient du lourd . »Que personne ne soit choqué par cette méthode ancestrale, maintenant qu'un ordi sait tout faire ! Judah fabriquait lui-même ses propres mixtapes en alternant sur les boutons REC & PAUSE de son poste cassette. Il faisait preuve d'ingéniosité pour ôter tous les bruits parasites et une fois réalisées, il prêtait ses compilations dans lesquelles on pouvait retrouver la crème des meilleurs albums « underground » du moment. Clin d'oeil aux spécialistes en la matière : » Les mecs qui sortaient des mixtapes facilitait le processus, ils épuraient eux-mêmes les meilleurs morceaux de chaque album. Il me restait plus qu'à choisir et à les bricoler en apportant ma touche perso. »
Dès lors, notre DJ en herbe se met à écumer les petites soirées, d'abord entre potes, puis au cœur des nuits parisiennes : « Pour écouter du hip hop, fallait se rendre au Globo, ça jouait aussi du reggae à l'Elysée Montmartre. J'aimais bien traîner dans le 13e à l'Espace des Peupliers, ou près d'Aquaboulevard pour son soundsystem réputé. »
Pendant ce temps, les cadors du breakdance squattaient la place du Trocadéro, les rollers et skateboards fleurissaient entre deux tournois de Streetball. Judah lui, insiste à fond sur la musique et mixe ses premiers vinyles. Son pouvoir d'achat s'est amélioré maintenant qu'il est en âge de trouver ses premiers jobs : « La vie avance et tu prends tes premiers cachets par rapport à ton activité de disc-jockey, le truc impensable pour un mec qui adore ambiancer les soirées (... ) A présent, j'en vis modestement comme 40 % des DJ qui se doivent de cumuler d'autres activités. En parallèle, je manage des mecs, je fais de la radio et je m'adapte aux nouvelles technologies. »