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Biographie de Brad Scott
"C'est une vieille tradition.
Depuis St-Germain-des-Prés et l'ombre des jazzmen, la France est terre d'exil. Le vin, les femmes, et, n'est-ce pas, "un certain chic" attirent jazzmen et rockers anglais à Paris. Johnny Thunders, Kenny Clarke, Mort Shuman, Vince Taylor ou... Petula Clark, c'est une même histoire. Celle de Brad Scott, également. Brad Scott est de ceux-là. Un bassiste ; qui se noya dans le punk à l'adolescence, -même si, comme Sting, il a une solide formation classique-, un enfant de Bowie et du glam rock (ses quinze ans...). 1985. Un jour, il quitte Londres et prend le Ferry. Il descend... à St-Tropez. Comme avant lui, le grand Vince ou David Gilmour qui, avant le Pink Floyd, y fit lamanche et y rencontra Bardot. Enfin à Paris, il joue avec Renaud ou Buzy et puis, vite, avec Arthur H. Ce qui n'est guère innocent : difficile de faire plus "français" qu'Arthur. Un fan des Stones et du Clash ? Certes, mais qui fut marqué par la chanson française, ses valses, ses tempos, et ses cabarets. Brad Scott, forcement, s'imprègne de cela, et compose pour Arthur. Sur scène,même, il chante Léo Ferré ou des classiques comme "Le premier pas". Contrebasse et piano ?On est loin du punk rock diront certains.Mais le punk, avant tout, est un esprit... ...C'est un secret bien gardé. La France a eu une drastique et évidente influence sur le rock anglais. Les mods des sixties ne juraient que par Godard et les Beatles ont adopté, en fait, la coiffure de Jean-Claude Brialy... Bowie ou Scott Walker chantèrent Brel, mieux que personne. Après Arthur, il joue avec le père, le grand Jacques, et Bashung. Une rencontre qui le marque, évidemment. Il l'accompagne pendant cinq ans. Parallèlement, il se dévoue au "SergeGainsbourg Experience". Un spectacle dédié au maître français. Brad est plus francophile que tous ceux qui s'évertuent à singer les groupes de Londres et d'ailleurs se ridiculisent à chanter en anglais. Apparemment, lui, l'Anglais à Paris, a comprismieux qu'eux. Certes, la France n'a pas Chuck Berry. Mais elle a Serge Gainsbourg, Baudelaire, Boris Vian et Claude Debussy. Personne ne s'étonne donc quand Brad enregistre sous son nom. Et en français évidemment. Avec un léger accent anglais, ce qui ajoute une distance bienvenue. Des blues et des ballades stoniennes, qui rappellent parfois les tempos lourds et la moiteur de "Sticky Fingers", des boogie entre Humble Pie et Marc Bolan. C'est sûr, Brad connaît les spécialités et les recettes de son pays. Et ses textes, signés Boris Bergman ou écrits en collaboration avec Pierre Berville, évoquent Philippe Léotard, une voix cassée, sexy, qui raconte les douleurs que vous causent les gamines et les hantises du temps qui passe. C'est un disque d'adulte, qui lui ressemble. Il les révélera sur scène à La Boule Noire début 2011 -le 26 et le 27 janvier fort exactement- avec tous les titres de son nouvel Album "Brad Scott 1er". Avec un ou deux inédits de Boris Bergman. Un format rock, bien sûr (avec orgues et choristes...) mais un chanteur au-dessus de cela. Entre Daniel Darc et Bashung ? Sans doute. Mais avec autre chose. Ce parfum de Londres qui n'appartient qu'à lui." Patrick Eudeline.
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